Invité à C dans l’Air sur France 5, Eric Zemmour répond à Caroline Roux, ainsi qu’à Pierre Servent, Armelle Charrier, Vincent Hugueux et aux différents téléspectateurs.
La ligne gaulliste de Zemmour est la seule raisonnable: on ne reconnaît pas des régimes mais seulement des Etats. On parle avec tout le monde sans s’aligner sur personne. On n’est pas les toutous des Américains, qui de toutes facons ne lèveraient pas le petit doigt pour nous défendre si nous étions attaqués. Voyez comment ils ont lâché le shah d’Iran, avec les résultats que l’on sait, ou plus récemment l’Afghanistan, et ce sont les Européens qui en paient les conséquences. Le monde n’est pas divisé entre les gentils et les méchants comme la propagande des média nous le serine matin, midi et soir. Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. Putin défend ceux de la Russie, il n’y a pas à porter de jugement moral là-dessus. Le jeu des puissances en face de lui est extrêmement dangereux. Depuis vingt ans les « Européens » (c’est à dire les Allemands, alignés sur Washington) ont cherché à le marginaliser, alors que tout le monde avait intérêt à un partenariat avec lui, et lui le premier était demandeur et avait aussi quelque chose à offrir. Résultat: aujourd’hui c’est trop tard, les occasions perdues ne se renouvelleront pas. Qui a envie de mourir pour l’Ukraine? Personne en Europe. Macron n’est même pas capable de mettre à la raison quelques milliers de crève-la-faim au Mali (ne parlons pas de remettre de l’ordre dans les banlieues) et il veut jouer des muscles devant l’armée russe? Ridicule et mortellement dangereux. Les sanctions? Ca fait rire n’importe quel dictateur. Avec quoi allons-nous noous chauffer quand Putin fermera le robinet du gaz? C’est lui qui va nous sanctionner. Zemmour a le courage de dire la vérité, une fois de plus. On essaie de le faire taire, ca n’est pas nouveau.
J’oubliais Mubarak, lâché lui aussi par les Américains. Sans le courage de Al Sissi nous serions menacés par une autre république islamique. Et on veut donner des lecons de démocratie au président tunisien alors qu’il a sauvé son pays de l’emprise islamiste. Les politiciens mondiaux sont des aveugles, des fous dangereux abandonnés par le bon sens.
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La ligne gaulliste de Zemmour est la seule raisonnable: on ne reconnaît pas des régimes mais seulement des Etats. On parle avec tout le monde sans s’aligner sur personne. On n’est pas les toutous des Américains, qui de toutes facons ne lèveraient pas le petit doigt pour nous défendre si nous étions attaqués. Voyez comment ils ont lâché le shah d’Iran, avec les résultats que l’on sait, ou plus récemment l’Afghanistan, et ce sont les Européens qui en paient les conséquences. Le monde n’est pas divisé entre les gentils et les méchants comme la propagande des média nous le serine matin, midi et soir. Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts. Putin défend ceux de la Russie, il n’y a pas à porter de jugement moral là-dessus. Le jeu des puissances en face de lui est extrêmement dangereux. Depuis vingt ans les « Européens » (c’est à dire les Allemands, alignés sur Washington) ont cherché à le marginaliser, alors que tout le monde avait intérêt à un partenariat avec lui, et lui le premier était demandeur et avait aussi quelque chose à offrir. Résultat: aujourd’hui c’est trop tard, les occasions perdues ne se renouvelleront pas. Qui a envie de mourir pour l’Ukraine? Personne en Europe. Macron n’est même pas capable de mettre à la raison quelques milliers de crève-la-faim au Mali (ne parlons pas de remettre de l’ordre dans les banlieues) et il veut jouer des muscles devant l’armée russe? Ridicule et mortellement dangereux. Les sanctions? Ca fait rire n’importe quel dictateur. Avec quoi allons-nous noous chauffer quand Putin fermera le robinet du gaz? C’est lui qui va nous sanctionner. Zemmour a le courage de dire la vérité, une fois de plus. On essaie de le faire taire, ca n’est pas nouveau.
J’oubliais Mubarak, lâché lui aussi par les Américains. Sans le courage de Al Sissi nous serions menacés par une autre république islamique. Et on veut donner des lecons de démocratie au président tunisien alors qu’il a sauvé son pays de l’emprise islamiste. Les politiciens mondiaux sont des aveugles, des fous dangereux abandonnés par le bon sens.