Eric Zemmour a participé avec les autres candidats à l’élection présidentielle à une réunion avec le Premier ministre Jean Castex ce matin. Lors de ces discussions, il a défendu la liberté des Français, le modèle démocratique des réunions publiques et la possibilité pour tous les Français, et notamment les abstentionnistes, de s’exprimer en allant aux urnes en avril 2022.
Beaucoup d’électeurs risquent d’être rebutés à l’idée de faire la queue longuement devant les bureaux de vote en raison du Covid. L’abstention augmente de scrutin en scrutin, ce qui est alarmant pour la représentativité des élus. En Allemagne 40% des électeurs votent par correspondance, l’abstention est bien plus faible. Pourquoi n’est-ce pas possible en France? On allègue les risques de fraude. Quelle blague! Si on veut empêcher les fraudes, on peut. La vérité, c’est que l’abstention a permis en 2017 à un président de se faire élire avec 14% du corps électoral au premier tour. Ca l’arrangeait bien, et il a envie de recommencer. De plus en 2022, il est inoui que l’on ne puisse pas voter par internet, au moyen du même système de sécurité proposé par certaines banques en ligne: une double identification sur le PC puis sur le smartphone, celui-ci étant relié au premier par une app dédiée. Lorsqu’on l’a ouverte, on recoit un numéro TAN ou un QR code valable une seule fois. Les informaticiens savent faire, le système est absolument sûr et n’a jamais pu être craqué par des hackers. Pourquoi ne pas l’adapter pour la votation? On pourrait voter de chez soi sans se déplacer, et les résultats seraient calculés beaucoup plus vite avec moins de risque d’erreur. Seulement voilà, on reste cramponné à des vaches sacrées vieilles de 200 ans ou plus, l’urne, l’isoloir etc. Quand est-ce qu’on va se réveiller et employer les nouvelles technologies pour rapprocher le citoyen des institutions, alors que de nos jours il s’en éloigne de plus en plus, et que la démocratie « représentative » représente le corps électoral sous la forme inversé: ainsi un parti dont le chef a obtenu 35% des suffrages au second tour de la présidentielle a 7 députés au parlement. Comment veut-on que les citoyens aient encore confiance en la politique?
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Beaucoup d’électeurs risquent d’être rebutés à l’idée de faire la queue longuement devant les bureaux de vote en raison du Covid. L’abstention augmente de scrutin en scrutin, ce qui est alarmant pour la représentativité des élus. En Allemagne 40% des électeurs votent par correspondance, l’abstention est bien plus faible. Pourquoi n’est-ce pas possible en France? On allègue les risques de fraude. Quelle blague! Si on veut empêcher les fraudes, on peut. La vérité, c’est que l’abstention a permis en 2017 à un président de se faire élire avec 14% du corps électoral au premier tour. Ca l’arrangeait bien, et il a envie de recommencer. De plus en 2022, il est inoui que l’on ne puisse pas voter par internet, au moyen du même système de sécurité proposé par certaines banques en ligne: une double identification sur le PC puis sur le smartphone, celui-ci étant relié au premier par une app dédiée. Lorsqu’on l’a ouverte, on recoit un numéro TAN ou un QR code valable une seule fois. Les informaticiens savent faire, le système est absolument sûr et n’a jamais pu être craqué par des hackers. Pourquoi ne pas l’adapter pour la votation? On pourrait voter de chez soi sans se déplacer, et les résultats seraient calculés beaucoup plus vite avec moins de risque d’erreur. Seulement voilà, on reste cramponné à des vaches sacrées vieilles de 200 ans ou plus, l’urne, l’isoloir etc. Quand est-ce qu’on va se réveiller et employer les nouvelles technologies pour rapprocher le citoyen des institutions, alors que de nos jours il s’en éloigne de plus en plus, et que la démocratie « représentative » représente le corps électoral sous la forme inversé: ainsi un parti dont le chef a obtenu 35% des suffrages au second tour de la présidentielle a 7 députés au parlement. Comment veut-on que les citoyens aient encore confiance en la politique?