Accueil Vidéos Des candidats et des jeunes – France Inter – 22 février 2022

Des candidats et des jeunes – France Inter – 22 février 2022

S'abonner à la newsletter

Eric Zemmour répond aux questions d’un panel de jeunes, âgé de de 15 à 25 ans.

6 commentaires

Socrate 22 février 2022 - 21 h 27 min

Eric Zemmour est très clair et très franc dans ce débat, comme à son habitude, mais il me semble n’avoir pas bien saisi les attentes de son jeune public, qui arrive avec de bonnes questions, mais souvent biaisées par les préjugés de son âge ou ceux que les médias lui imposent. Des réponses plus simples, plus directes auraient davantage donné satisfaction aux intervenants. Exemple: pourquoi pas le droit de vote à 16 ans? Le jeune qui posait cette question était à l’évidence partisan de cette mesure. La réponse de Zemmour était un peu suffisante, un peu paternaliste: à 16 ans on n’a pas la maturité etc. En face de Zemmour je me serais senti un peu méprisé. La réponse claire aurait été: 18 ans c’est l’âge de la responsabilité pénale, c’est l’âge où l’on peut signer un contrat de travail, payer des impôts, conduire une auto. C’est un ensemble de critères qui signe l’entrée dans le monde des adultes, où l’on prend en charge son propre destin. Voter à 16 ans , c’est facile de se faire avoir par un parti qui promet de faire payer les riches en augmentant les impôts – si l’on n’est pas en âge d’en payer, ca ne coûte rien. Ce sera peut-être papa qui paiera. Un autre exemple: un jeune homme demande si l’on peut faire plus qu’Erasmus pour intéresser les jeunes à l’Europe. Zemmour répond non. Moi je dis oui, et d’abord il faut que les jeunes Francais apprennent les langues étrangères. Or cet enseignement donne des résultats extrêmement décevants en France, alors que d’autres pays sont meilleurs que nous. Ce n’est pas avec 2 ou 3 heures d’anglais par semaine dans une classe de 35 qu’on apprend à parler une langue étrangère. Curieusement ceux qui sautent sur leur chaise en criant: l’Europe! l’Europe! l’Europe!, ne parlent jamais de cette question. Il faut dire que nous avons des dirigeants politiques particuliérement nuls en langues étrangères. Le jeune homme aurait été content qu’on lui dise: tout élève au cours de sa scolarité secondaire devra passer une année entière
dans un autre pays européen, y fréquenter le collège ou le lycée, y perfectionner ses connaissances linguistiques, s’ouvrir à d’autres mentalités, se faire des amis transfrontaliers, et, pourquoi pas, y découvrir l’amour. Ayant vécu et travaillé dans 5 pays européens dont je parle les langues, je suis convaincu que c’est ainsi – et non par les institutions de Bruxelles – que se formera un véritable esprit européen, sans abolir les nations ni les cultures nationales. Autre exemple: Zemmour critique à juste titre l’effondrement du niveau scolaire. Mais il oublie un point essentiel: l’enseignement francais n’est pas assez orienté vers le développement de l’esprit critique. C’est sympathique de parler à des jeunes de Barrès, qu’ils ne liront jamais, ils ne savent sans doute même pas comment ca s’écrit, mais l’enseignement pour émanciper doit développer l’esprit critique, et naturellement cet objectif entre en conflit avec bien des préjugés sociaux ou religieux. Au total du très bon Zemmour pour débat avec des journalistes, mais il n’aura pas convaincu son jeune public.

Répondre
Ginette Alisson 22 février 2022 - 22 h 12 min

Lorsqu’on vous avez parlé d’Erasmus, il eût fallu ajouter quelques mots au sujet d’un scandale qui touche aussi les jeunes:
La Commission Européenne instrumentalise la recherche eurunienne, en bloquant la participations de scientifiques de pays qui ne plait pas à ses membres.
Lorsque vous serez élu, ça fait partie des déclarations qui auront un grand effet sur les jeunes scientifiques.

Répondre
Ginette Alisson 22 février 2022 - 22 h 14 min

erratum: « de scientifiques de pays qui ne plaisent pas aux membres de la commission. »

Répondre
Sonet 23 février 2022 - 18 h 15 min

Je ne me serais probablement pas senti « méprisé » si, lorsque j’avais seize ans, on m’avait dit que je n’avais pas encore une maturité suffisante pour voter. Peut-être aurais-je argumenté, insisté et même montré un peu d’humeur, pour ne pas baisser pavillon trop vite, mais au fond de moi, j’aurais su que c’était vrai. La vrai raison de le leur refuser, c’est celle-là, et Éric Zemmour a bien raison de la leur donner explicitement, sans fard et sans circonlocution. Ils ont trop souvent en face d’eux des adultes complaisants. Avoir en face de soi quelqu’un qui sait répondre « non » sans s’en excuser, ça doit leur faire du bien, dans le fond. C’est rafraichissant, et rassurant pour ces jeunes gens..

Répondre
Socrate 23 février 2022 - 19 h 56 min

Je vous donne raison parce que nous appartenons sans doute à la même génération, un peu ancienne pour ma part. Mais quand on a affaire à des jeunes gens à qui on n’a jamais rien refusé, un NON sec peut être mal recu, même s’il est justifié. De toutes facons il faut bien fixer un âge légal de passage à l’âge adulte. Dans ma jeunesse c’était 21 ans, et lorsque j’ai été recu, très jeune , dans une Grande École, il a fallu que je sois « émancipé » par mes parents afin d’avoir le droit de signer un contrat, de recevoir un salaire, de posséder un compte en banque, de me marier sans leur accord (!) C’est bien loin tout ca.

Répondre
loup gris 24 février 2022 - 11 h 41 min

surtout quand j’ai demandé au fiston du voisin, (16 ans) : » et alors qu’est ce que tu as envie de faire comme métier?? REPONSE INFLUENCEUR!!!!!!!

Répondre

Laisser un commentaire

Vous pourriez aussi apprecier