Les six militants ainsi que trois adolescents de 11 à 15 ans qui les accompagnaient, ont été pris pour cible, ce vendredi soir, par deux automobilistes alors qu’ils déployaient une banderole sur un pont de Linas. Deux personnes ont été interpellées.
Après l’œuf cassé sur la tête du candidat Éric Zemmour (Reconquête !) et la poudre rose sur Valérie Pécresse (LR), c’est une nouvelle fois le camp d’Eric Zemmour qui a été visé. Vendredi, six de ses militants, et trois adolescents qui les accompagnaient avec des drapeaux tricolores, ont été aspergés d’essence par deux individus après avoir déployé une banderole au-dessus de la Francilienne, à Linas (Essonne). Ils ont ensuite déposé plainte au commissariat d’Arpajon.
Placés en garde à vue ce dimanche, les deux hommes âgés de 24 et 26 ans se sont vus ordonner ce dimanche une composition pénale par le parquet d’Évry (Essonne). Cette composition pénale – une mesure alternative aux poursuites pour éviter un procès – a été choisie « compte tenu de l’absence d’antécédents judiciaires et des regrets exprimés » par les deux mis en cause, a expliqué la procureure d’Évry, Caroline Nisand. La composition, qui sera inscrite à leur casier, leur impose d’indemniser les victimes et de réaliser un stage de citoyenneté.
2 commentaires
Une tentative d’assassinat barbare = un stage poney. Etonnez-vous de ce que crient certains u Trocadéro.
C’est assez … ridicule comme punition… !!! et pas très dissuasif…